" Premier roman " , thème de la sélection 2016
Présentation de la sélection 2016 ci-dessous
Le blog du Prix Segalen des lycéens de la zone Asie
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Le roman de Joël Dicker La Vérité sur l'Affaire Harry Québert remporte le prix Segalen des lycéens édition 2016.
Bravo et merci aux 186 lecteurs des lycées français de Hong Kong, Singapour, Pékin, Kuala Lumpur, Shanghai, Jakarta et Ho Chi Minh.
Découvrez la lettre de Joël Dicker :
Genève, le 2 juin 2016.
Mes chers amis,
C’est avec beaucoup d’émotion que j’apprends que vous m’avez fait l’honneur de me décerner le Prix Segalen pour mon roman La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert.
Je suis infiniment touché par votre témoignage de reconnaissance et je vous remercie du fond du cœur de votre confiance.
Par ce prix, vous validez mon travail et tous les efforts consacrés à ce roman. Vous me donnez une énergie indispensable à la suite de ma carrière car elle me confirme dans mon choix de devenir écrivain.
Devenir écrivain, c’était mon rêve d’enfant. Pourtant, combien de fois en l’évoquant autour de moi, je me suis entendu dire que ce n’était pas un métier, que ce n’était pas sérieux et qu’il me fallait être raisonnable. Mais être raisonnable pour les autres signifiait pour moi abandonner le rêve de ma vie. Alors j’ai essayé d’y croire. Je me suis efforcé d’y croire. Je me suis battu pour pouvoir malgré suivre mes envies, mes choix, mes rêves.
Ce que je veux vous dire ici, mes chers amis, c’est que le rêve est un droit fondamental. Il ne faut jamais y renoncer. Quoiqu’en disent les autres, car c’est votre rêve et votre vie et vous êtes responsable de votre vie. Vous êtes responsables de votre bonheur. Vous êtes responsable de votre futur. Battez-vous pour réaliser vos rêves et n’oubliez pas que votre instinct et votre cœur seront toujours vos meilleurs guides.
Merci de m’avoir lu et de m’avoir décerné ce prix qui me permet de continuer à rêver, plus loin et plus fort. Et bons vents à vous tous sur la route de vos rêves !
Amicalement,
Joël Dicker
Mes chers amis,
C’est avec beaucoup d’émotion que j’apprends que vous m’avez fait l’honneur de me décerner le Prix Segalen pour mon roman La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert.
Je suis infiniment touché par votre témoignage de reconnaissance et je vous remercie du fond du cœur de votre confiance.
Par ce prix, vous validez mon travail et tous les efforts consacrés à ce roman. Vous me donnez une énergie indispensable à la suite de ma carrière car elle me confirme dans mon choix de devenir écrivain.
Devenir écrivain, c’était mon rêve d’enfant. Pourtant, combien de fois en l’évoquant autour de moi, je me suis entendu dire que ce n’était pas un métier, que ce n’était pas sérieux et qu’il me fallait être raisonnable. Mais être raisonnable pour les autres signifiait pour moi abandonner le rêve de ma vie. Alors j’ai essayé d’y croire. Je me suis efforcé d’y croire. Je me suis battu pour pouvoir malgré suivre mes envies, mes choix, mes rêves.
Ce que je veux vous dire ici, mes chers amis, c’est que le rêve est un droit fondamental. Il ne faut jamais y renoncer. Quoiqu’en disent les autres, car c’est votre rêve et votre vie et vous êtes responsable de votre vie. Vous êtes responsables de votre bonheur. Vous êtes responsable de votre futur. Battez-vous pour réaliser vos rêves et n’oubliez pas que votre instinct et votre cœur seront toujours vos meilleurs guides.
Merci de m’avoir lu et de m’avoir décerné ce prix qui me permet de continuer à rêver, plus loin et plus fort. Et bons vents à vous tous sur la route de vos rêves !
Amicalement,
Joël Dicker

Constellation : L’étoile filante d’Adrien Bosc
Le 7 novembre dernier, la librairie Parenthèses accueillait Adrien Bosc, lauréat du grand prix du roman de l’Académie Française 2014, venu parler de son roman Constellation.
Cette œuvre, récit du crash inexpliqué de l’avion qui, en apportant dans sa chute le boxeur Marcel Cerdan, toucha le cœur de nombreuses personnes, est tissée des fils du hasard.
C’est par un hasard tout d’abord que débute l’intérêt de l’auteur pour cette histoire, lorsque tombé un soir sur une rediffusion du « Grand échiquier » de Jacques Chancel*, il apprend l’histoire du violon retrouvé de la virtuose Ginette Neveu, elle-même victime de l’accident. Sa curiosité est piquée, l’aventure commence. Dès cet instant, dans l’horizon étalant ses recherches, Adrien Bosc voit apparaître des coïncidences qui, prenant un sens particulier pour lui, forment la base de la construction de ce roman cousu de liens parallèles et d’étoiles contraires. C’est dans cette atmosphère particulière, cette candeur du hasard, que baigne notre rencontre avec lui.
Lorsque la question de l’influence de cette expérimentation avec les liens que le destin aveuglément crée lui est posée, il parle d’un certain scepticisme quant aux théories et aux idées préconçues. Le sujet même de son roman est la preuve et le rappel de l’impuissance humaine face aux lois du destin, qui, s’il ne pousse pas à la superstition, met face à l’incertitude.
La construction de ce livre alterne entre le récit de l’accident et celui de l’enquête lui succédant, se penchant également sur la vie des passagers, vies surprenantes et variées dans lesquelles l’auteur puise la myriade de coïncidences qui donnent un sens au nom poétique de l’avion et un titre à son récit. Sur cette structure justement, Adrien Bosc revient pour nous expliquer ce parallèle constant qu’il a choisi de garder, parallèle de construction et parallèle abstrait, d’événements qui, pour d’autres n’auraient pas résonné. C’est notamment la date anniversaire du crash coïncidant avec celle du mariage et de la « renaissance » de Blaise Cendrars, idole de l’auteur, qui le frappe.
Il explique que cet événement qui, s’il en est un pour lui, ne parle pas à tout le monde, est l’un des nombreux exemples de ce que l’on peut faire du hasard : le hasard existe par la valeur qu’on veut bien lui donner.
Constellation, plus que le simple récit d’un drame, se penche sur la théorie des destins d’une manière discrète, mise en valeur par les épigraphes des débuts de chapitres, comme des épitaphes sur la tombe des victimes.
Cette rencontre qui nous laisse présager le meilleur quant au prochain livre d’Adrien Bosc attendu pour le courant de l’année 2017, a permis d’éclairer d’une intéressante lueur étoilée notre interprétation personnelle du roman.
A la lecture d’un livre réveillant en nous le souvenir de questions qui, à l’instar des étoiles filantes, traversent le ciel et nous effleurent, on ne peut s’empêcher de se dire, comme l’écrit Georges Bernanos, qu’au fond, « le hasard nous ressemble ».
Zoé, 2nde D
*Lien vers l’extrait du « Grand échiquier » : http://www.dailymotion.com/video/xjjj1a_etienne-vatelot-et-la-volute-du-guadagnini-de-ginette-neveu_music
Adrien Bosc, un auteur à écouter
L’enregistrement a été effectué lors de la venue d’Adrien Bosc à la Librairie Parenthèses le 07 novembre 2015 à Hong Kong. Merci à Nelson, élève de 2D, pour le montage.
L’enregistrement a été effectué lors de la venue d’Adrien Bosc à la Librairie Parenthèses le 07 novembre 2015 à Hong Kong. Merci à Nelson, élève de 2D, pour le montage.

Créé en 2000, le prix Segalen des lycéens d’Asie récompense chaque année une œuvre narrative francophone de publication récente pour l’originalité de son écriture, de son histoire et pour la réflexion qu’elle suscite. Il est décerné par les secondes des lycées français de la zone Asie.